Une police d’écriture peut-elle être une preuve suffisante dans une affaire politique ? Au pakistan, oui.
Il s’agit d’une des affaires qui découle des Panama Papers, affaire qui a fait suite à la divulgation de nombres documents faisant état de comptes off-shore, de comptes dissimulés et de corruption.
Le cas qui nous intéresse aujourd’hui se passe au Pakistan et accuse la famille du premier ministre. Sa fille, voulant prouver son innocence à fourni plusieurs documents à la justice. Ces documents, datés du 6 février 2006, ont été rédigés dans la fameuse police de Microsoft Calibri. Le problème est que cette typo, bien que créée en 2004, n’a été disponible auprès du grand public qu’à partir de janvier 2007.
Le tribunal a depuis rendu son verdict, et le premier ministre a été démis de ses fonctions. Il faut tout de même rappeler que si Calibri à joué un rôle dans cette affaire appelée Fontgate, elle n’a pas été la seule preuve à jouer dans ce dossier. Il aurait peut-être du faire appel à un graphiste ? Ou pas …
Source : engadget.com